5 !
Ils sont passionnés de randonnée "sac à dos" et étudiants en 2ème année Ingénieur Génie de l'Environnement.
34 !
C'est le numéro du chemin de Grande Randonnée qu'ils vont sillonnés de Saint Cast Le Guildo à Erquy
70 !
C'est le nombre de kilomètres qu'ils auront parcouru en 4 jours.
Un projet alliant passion et observation
Léa, Anita, Florian, Lucas et Germain sont tous passionnés de randonnée et de la Bretagne. Ils ont profiter de leur semaine d'option d'ouverture pour partir sur le GR34 de Saint Cast le Guido à Erquy soit 70 km de marche le long du littoral.
"Notre objectif était de se rendre compte de l’impact de l’érosion sur les falaises bretonnes et de faire un état des lieux de la biodiversité présentes sur place" s'exprime Léa.
L'eau comme source de modification du paysage
Comprendre comment l’eau circule dans un écosystème, comment cette dernière régit les interactions inter et intra-espèces ou comment l’eau peut modifier le paysage, ces notions ont été abordées lors de cours et ont servi de base d'observation sur le terrain.

Les cours d'écologie et de géologie comme outil d'exploration
"Les cours sur la biodiversité des territoires bretons s'inscrivant dans le module "Territoire : enjeux environnementaux" nous ont été très utiles pour identifier les quelques espèces d'oiseaux et d'amphibiens que nous avons croisés, comme la linotte mélodieuse, les cormorans ou encore le crapaud calamite... Cela est même devenu un jeu d’essayer de reconnaître tel oiseau par son chant ou par ses attributs physiques (couleurs, tailles, bec, etc) à mesure que nous parcourions les sentiers des douaniers", se félicite Germain.
Par ailleurs, les méthodes de diagnostics floristiques acquises durant les 2 années de pré-cycle ingénieur ont été essentielles pour identifier les espèces floristiques rencontrées. Lucas explique que "Lors des Travaux Pratiques (TP) de ces modules, nous avons pu travailler avec certaines clés de détermination d’espèces et même apprendre à en reconnaître certaines directement de par leurs traits physiques, ce qui s’est avéré utile sur le terrain. Sans ces bases, nous n’aurions peut-être jamais vu ou reconnu de lézard vert, de cormoran ou bien de linotte mélodieuse."
Enfin, les cours de géologie ont permis de comprendre géologiquement un écosystème et de deviner la présence et la répartition de certaines espèces et peut même indiquer où chercher une espèce en particulier.
Anita : "Ce fut le cas pour débusquer des amphibiens tel que le crapaud calamite, qui, on le savait pouvait se trouver à proximité de terrains sableux tel que des dunes à faible végétation présentant des fourmilières (source principale de son alimentation)."
L'homme doit préserver ses espaces riches en biodiversité mais fragiles
Lors de ce voyage, l'équipe a échangé avec des personnes locales : des octogénaires qui vivaient là depuis une quarantaine d’année qui ont constaté que de moins en moins d’oiseaux volent dans les environs.
Pour préserver ces paysages et ses habitants, il est primordial de rester sur les sentiers balisés, ne pas cueillir la flore et garder ses déchets jusqu'à une poubelle.
L'expérience de ces quatre jours se résume en une sorte de "TP grandeur nature où aucun enseignant n’était là pour nous guider, ce qui a forcément été très enrichissant et challengeant" !