Les travaux de l’unité de recherche visent à mieux comprendre les processus d’innovation vers le développement durable de l’agriculture, de l’agro-alimentaire et de l’agro-industrie et leurs conditions de réussite.
Ils sont d’analyser, dans une perspective interdisciplinaire associant sciences humaines et sociales, sciences de la vie, de la Terre et de l'environnement et sciences pour l'ingénieur, les processus d’innovation à l’œuvre dans ces secteurs à l’heure des mutations fondamentales qu’ils traversent.
Le projet scientifique
Il est d’analyser, dans une perspective multi-échelles, les processus d’innovation à l’œuvre dans les secteurs agricoles, ruraux, agroalimentaires et agro-industriels à l’heure des mutations fondamentales qu’ils traversent.
L’accent est mis sur la diversité des types d’innovations, sur les phases de l’innovation (de la création de connaissances nouvelles jusqu’à la mise en marché), sur les rôles des territoires comme moyen de médiation et comme porteur de ressources, du local au global.

Parmi les thématiques développées :
- transition sociotechnique vers l’agriculture durable, innovations managériales dans les initiatives collectives de RSE,
- organisation de l’approvisionnement dans le cadre des nouvelles filières notamment de valorisation complète de la biomasse des bioraffineries de nouvelle génération,
- gouvernance des processus d’innovation multi-acteurs dans les pôles de compétitivité.
L’unité ambitionne ainsi de produire des grilles de lecture et d’analyse utiles aux décideurs publics et privés dans leurs réflexions stratégiques.
L'équipe d'INTERACT
- ABDIRAHMAN Zam-Zam, enseignante-chercheure – docteure en sciences de gestion
- ABID Tarek, enseignant-chercheur – docteur en sciences de gestion, co-titulaire de la chaire "Alliance Agri Avenir"
- ASKRI Amal, enseignante-chercheure, docteure en sciences économiques, titulaire de la Chaire Mutation des filières d’élevages et enjeux sociétaux
- AVILA Joao, enseignant-chercheur, docteur en sciences de gestion
- BEN OTHMEN Marie-Asma, enseignante-chercheure – docteure en sciences économiques
- BRAULT Nicolas, enseignant-chercheur – docteur en épistémologie, chaire Plant Breeding (mini-CV)
- CEAPRAZ Ion Lucian, enseignant-chercheur – docteur en sciences économiques (mini-CV)
- CHEDRU Marie, enseignante-chercheure – docteure en sciences de gestion (mini-CV)
- CHERNI-ALOUI Maryem, enseignante-chercheure – docteure en sciences de gestion, titulaire de la chaire Alliance Agri Avenir (mini-CV)
- COMBAUD Anne, enseignante-chercheure – docteure en géographie (mini-CV)
- DANTAN Jérôme, enseignant-chercheur – docteur en informatique (mini-CV)
- DELHOUME Catherine, enseignante-chercheure – docteure en sociologie
- DESSAINJEAN Fanny, enseignante-chercheure – docteure en sciences juridiques
- DUBOIS Michel, enseignant-chercheur – HDR en philosophie
- ELLILI Yosra, enseignante-chercheure – docteure en sciences de la Terre et de l'environnement
- FABRI Fabiana, enseignante-chercheure – docteure en géographie et analyse environnementale, titulaire de la chaire UsinoVerT
- FOURATI-JAMOUSSI Fatma, enseignante-chercheure – docteure en sciences de gestion (mini-CV)
- GLOAGUEN Romain, enseignant-chercheur – docteur en sciences agronomiques
- GRANDGIRARD David, enseignant-chercheur – docteur en agronomie, agro-physiologie végétale (mini-CV)
- LANTHIER Paul, enseignant-chercheur – docteur en mathématiques
- LECLERCQ Christine, enseignante-chercheure, ingénieure agronome (mini-CV)
- LEPELLETIER Patrice, enseignant-chercheur – docteur en mathématiques appliquées
- LEROUX Valérie, enseignante-chercheure – docteure en sciences de gestion
- MEDICI Marco, enseignant-chercheur, docteur en agrotechnologies, chaire Agro Machinisme & Nouvelles Technologies
- MGHIRBI Oussama, enseignant-chercheur – docteur en géographie et aménagement de l'espace
- OSTAPCHUK Mariia, enseignante-chercheure, docteure en sciences économiques
- RAKOTONANDRAINA Nalini, ingénieure d’études en agro-management
- RANDRIAMAROLO Marie-Rose, chargée de recherche, cheffe de projets Chaire Management des Risques en Agriculture
- SAUVEE Loïc, enseignant-chercheur – HDR en sciences de gestion (mini-CV)
- TAIBI Salima, enseignante-chercheure, HDR en modélisation mathématique
- YATSKUL Andrii, enseignant-chercheur – docteur en sciences de la vie, Chaire Agro-machinisme et Nouvelles technologies (mini-CV)
- CHKARAT Houda, doctorante en sciences de gestion, contrat CIFRE Chambre Régionale d’Agriculture de Normandie, Chaire Alliance Agri Avenir
- COQUET Célia, doctorante en sociologie/sciences de gestion, contrat CIFRE FR Cuma Ouest
- FOURCROY Elena, doctorante en sciences économiques, ADEME
- KEFI Souha, doctorante en sciences agronomiques, Chaire Agro-machinisme et Nouvelles technologies
- N’DAH Murielle, doctorante en sciences de gestion, Chaire Alliance Agri Avenir
- ROZANES Coline, doctorante en sciences agronomiques / sciences de gestion, contrat CIFRE CAPSO
- COURTAUX-KOTBI Gaëlle, docteur en sciences économiques
- EL RHABI Mohammed, HDR en mathématiques appliquées, Groupe Ecoles Centrales
- MARRACCINI Elisa, docteure en sciences agronomiques et de l'environnement, Université d'Udine, Italie
- RAKOTOVAO Miravo, docteur en sciences de gestion, chargée de projets Bioéconomie, CCI Hauts-de-France
- RANDRIANASOLO-RAKOTOBE Hanitra, Docteur en sciences économiques, Maître de conférence, Université Paris Sud
- RIZZO Davide, professeur junior, IRD Montpellier
- SNEESSENS Inès, Docteur en agronomie et environnement, ICEDD, Belgique
Les chaires d'enseignement et de recherche
L’unité INTERACT est impliquée dans huit chaires d’enseignement et de recherche :
La chaire Agro-machinisme et nouvelles technologies répond à un besoin des industriels d’anticiper les mutations de l’agriculture et des nouvelles technologies pour concevoir des agroéquipements au plus proche des besoins des agriculteurs.
Contact : Andrii Yatskul
Partant du constat que préserver et promouvoir l’entrepreneuriat familial agricole et agroalimentaire permet de répondre aux enjeux alimentaires, environnementaux, sociaux et plus généralement aux enjeux de développement et d’aménagement durables des territoires (FAO, 2014), la chaire Alliance Agri Avenir, pose les questions de la durabilité et de la pérennité de l’entreprise agricole et agroalimentaire familiale.
Portée par l’unité de recherche InTerACT, et en collaboration avec le Crédit Agricole Normandie-Seine, la Chambre régionale de Normandie, le Pôle de compétitivité Valorial (et d’autres entreprises en cours d’intégration) les travaux menés au sein de la chaire Alliance Agri Avenir ont pour ambition de contribuer à l’émergence et à la diffusion de nouvelles connaissances scientifiques au bénéfice de l’entrepreneuriat familial et de la durabilité des territoires.
Contact : Maryem CHERNI (Beauvais) et Tarek ABID (Rouen)
Le constat est fait d’un contexte en forte évolution pour les systèmes d’élevage, qui doivent non seulement s’adapter mais aussi anticiper pour répondre à de nouveaux défis. La croissance projetée de la demande mondiale en produits alimentaires (viande, produit laitier, œuf) et l’évolution des régimes alimentaires constituent des opportunités pour les filières animales françaises. Les acteurs des filières animales travaillent à relever des défis clés : bien-être animal, impact sur l’environnement et la biodiversité, concurrence pour l’utilisation des terres, origines des produits, modèles d’élevage innovants...
Dans un premier temps la Chaire aura comme principal objectif d’identifier les scénarii possibles et les dynamiques des transformations passées et futures des systèmes et des filières d’élevages, en partant d’un état des lieux des travaux prospectifs existants. En parallèle ce sont les attentes des consommateurs, l’évolution des règlementations et l’impact de l’innovation technologique et numérique qui seront analysés. Cette approche permettra de mettre en lumière les grandes tendances et scénarii possibles d’évolutions des systèmes de production animale en France et à l’international.
Dans une deuxième phase la Chaire se focalisera sur une ou plusieurs de ces thématiques identifiées pour chacun de ces scénarii. Cette phase amènera à une mise en place d’indicateurs pour mieux appréhender des tendances socioéconomiques, sociétales et technologiques. Ainsi une vision plus fine des évolutions en cours permettra de mieux appréhender les mouvements conjoncturels et les tendances structurelles de la consommation et de la transformation du secteur, avec pour objectif une plus grande réactivité et une capacité d’anticipation accrue pour les acteurs des filières et des systèmes d’élevage.
Contact : Amal ASKRI, titulaire de la chaire
La chaire Management des risques en agriculture a pour objectifs de réaliser un état des lieux des risques en agriculture et de construire un modèle de gestion de ces risques afin de proposer aux agriculteurs de nouveaux outils d’aide à la décision.
Contact : Hanitra RANDRIANASOLO, coordinatrice de programme
Cette chaire, lancée conjointement par l'UTT, AgroParisTech et UniLaSalle, et pilotée par l'UTT, vise trois objectifs :
- assurer la soutenabilité et la résilience de systèmes agricoles et alimentaires diversifiés ;
- reconnecter les agricultures aux dynamiques du territoire ;
- co-construire et transférer les savoirs grâce à la confiance entre agriculteurs et chercheurs.
Contact : Loïc SAUVÉE
Créée en 2017, cette chaire est le fruit d’un partenariat entre UniLaSalle et les entreprises semencières.
Son objectif est double :
- Concernant l’enseignement, il s’agit de former des sélectionneurs de terrain capables d’intégrer les dernières technologies développées en amélioration des plantes. C’est l’objectif majeur du Master Plant Breeding : depuis juin 2017, ce Master a obtenu le label Erasmus Mundus, sous le nom emPLANT, Erasmus Mundus Program in Plant Breeding.
- Concernant la recherche, deux axes sont à distinguer : l’axe 1 porte sur l’intégration des nouvelles techniques et technologies dans la sélection variétale, et notamment l’utilisation des modèles écophysiologiques dans la sélection, ainsi que les techniques de biocontrôle ; l’axe 2 sur les conditions influençant l’acceptabilité sociétale des progrès scientifiques appliqués à la biologie.
Contact : Nicolas BRAULT
Cette chaire, créée en novembre 2021 en partenariat avec le groupe Lubrizol, a pour ambition de s’interroger sur la place de l’activité industrielle dans la ville et d’imaginer des nouvelles formes d’interaction entre usine et territoire. Il s’agit de faire progresser les connaissances sur les questions écologiques (sols et milieux) et sociétales (salariés et citoyens) en lien à l’activité industrielle.
L’objectif de la chaire est de mobiliser la réflexion interdisciplinaire sur la place de l’usine en ville dans un contexte de changement climatique ainsi que de créer un lieu de rencontres et d’échanges sur les approches et les travaux pour mieux comprendre les défis environnementaux et sociétaux de l'usine de demain.
Des cas d’études aux concepts scientifiques, les recherches sont basées sur le cas du site industriel Lubrizol de Rouen, intégrées aux contextes régional (Axe Seine) et global. Les travaux menés mobilisent les unités de recherche InTerACT, AGHYLE et CYCLANN. L’unité InTerACT se focalise sur deux axes :
- Site industriel & lieu de vie : refonctionnalisation du site industriel. Inventer des dispositifs innovants de la re-végétalisation et de réappropriation de la nature d’une partie du site LUBRIZOL pour les salariés et au-delà pour l'environnement de proximité.
- Site industriel & ville & enjeux sociétaux : de l’acceptabilité à l’appropriabilité citoyenne. Analyse de la vision sociétale de l’usine en ville (salariés et citoyens) ; recréation d’un espace de dialogue, d’échanges et de co-constructions entre citoyens, autres parties prenantes et industriels.
Contact : Fabiana FABRI, titulaire de la Chaire.
La création de la Chaire d’enseignement et de Recherche « Méthanisation Agricole & Transitions » consacre le rapprochement des deux structures que sont GRDF, acteur majeur de la distribution de gaz naturel en France et en Europe et UniLaSalle, Institut Polytechnique au cœur des enjeux des transitions écologique et énergétique, autour d’objectifs communs : l’accompagnement de la professionnalisation de la filière méthanisation, l’amélioration des connaissances, et la stimulation de l’innovation pour répondre aux enjeux de transition énergétique et agroécologique.
Contact : Loïc Sauvée
Les réseaux de recherche
L'IFAMA a pour mission de permettre à la communauté agroalimentaire et agroindustrielle mondiale de fournir une alimentation adéquate et de qualité nutritionnelle satisfaisante au monde entier en créant des liens entre les universitaires, les étudiants, les entreprises et d'autres organisations afin de résoudre les problèmes critiques de management auxquels l'industrie est confrontée aujourd'hui et à l'avenir.
La stratégie de l'IFAMA repose sur trois piliers :
- Encourager les talents de l'agro-industrie
Identifier, accompagner et développer la prochaine génération de professionnels de l'agro-industrie et de l'agroalimentaire et fournir des opportunités structurées à l'industrie pour identifier et recruter les candidats les plus talentueux pour des carrières managériales des secteurs de l'agroalimentaire et de l'agro-industrie. - Fournir un leadership éclairé sur le management des entreprises de l'agro-industrie et de l'agroalimentaire
Générer des recherches et des idées de pointe pour fournir un leadership éclairé à la communauté agroindustrielle et agroalimentaire, tout en veillant à ce que les programmes d'études et de recherche soient axés sur les questions essentielles auxquelles l'industrie est confrontée aujourd'hui et à l'avenir. - Connecter les universités, les gouvernements et l'industrie
Réunir les dirigeants actuels et futurs des entreprises, des universités et des gouvernements, ainsi que d'autres acteurs du secteur, afin d'améliorer l'orientation stratégique, la transparence, la durabilité et la réactivité du système mondial de l'agroalimentaire, de l'agro-industrie et de l'alimentation.
Contact : Loïc Sauvée
Lancé à l'automne 2022 à l'initiative d'une équipe d'UniLaSalle Rouen, France, et avec le soutien de la région Normandie, ILIASS est une action menée en faveur du rapprochement des activités de recherche du réseau lasallien mondial.
ILIASS a cinq objectifs :
- Identifier les travaux de recherche du réseau La Salle : répertorier le plus précisément possible ce qui se fait dans le réseau, les actions en cours, et les productions scientifiques, identifiées à partir de 3 piliers structurants (campus durables ; éducation à la durabilité ; recherches en systèmes agro-alimentaires durables) en lien avec la durabilité et en cohérence avec nos valeurs.
- Structurer, organiser & classer ces œuvres lasalliennes et les équipes centrées sur ces thématiques, puis de mettre en relation les équipes concernées, sur un plan thématique et/ou géographique.
- Rendre visible sur une plateforme collaborative et structurer les contacts entre ces équipes, de les fédérer avec un pilotage commun, d'animer une réflexion, notamment à partir de la définition de relais d'animation identifiés dans le réseau La Salle Monde.
- Lancer une dynamique de collaboration entre un réseau mondial d'universités lasalliennes, à la fois décentralisée et pilotée par une cellule d'animation du réseau mondial, puis initier des groupes de travail (GT).
- Développer une vision prospective du futur à moyen terme : développer ces GT, identifier les Appels à Projets et les Fondations… susceptibles de financer des actions communes de recherche, pour permettre le développement de recherches coordonnées et spécifiques, valoriser le réseau et ses chercheurs, ses complémentarités et sa vision globale de la durabilité au service des êtres humains.
Contact : Loïc Sauvée
Née de la synergie entre les chercheurs des laboratoires des Universités de Reims Champagne-Ardenne et d’Amiens Picardie Jules Verne, la Structure fédérative de recherche Condorcet repose sur la volonté forte des chercheurs des deux régions de mettre en commun leurs compétences et leurs expertises dans le secteur de la valorisation des agro-ressources, de l’environnement et du développement durable.
La SFR Condorcet, reconnue par le CNRS depuis le 1er janvier 2012, regroupe aujourd’hui 24 structures de recherche publiques et privées. Plus de 600 professionnels de la recherche travaillent dans cette fédération. Elle comprend d’autres établissements régionaux tels que UniLaSalle, l’ESCOM, l’UTC, Agro Paris Tech, CentraleSupélec, ainsi que des partenaires non académiques tels qu’ARD (Agro-Industrie Recherches et Développements, à Pomacle) et Extractis (ancien Centre de Valorisation des Glucides, à Dury). Elle s’étend également à la région Hauts-de-France au travers de l’Institut régional de recherche « Charles Viollette » en agroalimentaire et biotechnologie et de l’Unité de Chimie Environnementale et Interactions sur le Vivant de l’Université du Littoral Côte d’Opale.
L’objectif de la SFR Condorcet est de fédérer les activités de recherche des laboratoires, que ces recherches soient publiques ou privées. Pour cela, la SFR Condorcet s’est fixée comme principal objectif d’aider les laboratoires à développer de nouveaux projets collaboratifs.
L’axe transversal « Conditions d’émergence d’une bioéconomie durable »
Dans le cadre du contrat 2018-2022, l’unité de recherche INTERACT a participé, aux côtés de l’EA REGARDS (URCA) et de l’UMR CNRS CURAPP (UPJV) à la mise en place du nouvel axe transversal « Conditions d’émergence d’une bioéconomie durable ». Dans ce cadre les recherches menées par les équipes s’intéressent aux transitons engendrées par la bioéconomie dans des logiques multi-niveaux et multidimensionnelles, sur l’accompagnement des changements organisationnels et la construction des apprentissages, de l’exploitation agricole aux collectifs (filières agroalimentaires et agroindustrielles, bassins de production), ainsi que sur les variétés des filières et business models écologiquement soutenables.
Les universités de technologie de Compiègne, Troyes et Belfort-Montbéliard et UniLaSalle ont pris l’initiative en 2013 de se rassembler pour promouvoir les sciences humaines et sociales en environnement d’ingénierie avec la création du GIS UTSH.
Le GIS UTSH a pour objectif de fédérer les cinq équipes de recherches SHS de quatre établissements (COSTECH de l’UTC, Tech CICO et CREIDD de l’UTT, RECITS de l’UTBM, INTERACT d’UniLaSalle).
Ces équipes partent du constat que la situation d’une recherche en sciences humaines et sociales dans le contexte des formations d’ingénieurs a un impact sur la structure, les méthodes et les contenus mêmes de cette recherche.
Se donner le phénomène technologique comme objet de recherche premier ; penser la technique et l’innovation ; participer directement à des projets de recherche et développement technologique : tout cela pose le défi d’une originalité technologique et méthodologique dans le champ des sciences humaines et sociales.
Le réseau Ingenium rassemble des enseignants et chercheurs dans les disciplines des Sciences de l’Homme et de la Société au sein des institutions de formation d’ingénieurs. Il se donne pour mission de répondre aux besoins nouveaux apparus avec le développement de la recherche en SHS dans les institutions de formation professionnelle supérieure, notamment de rassembler les chercheurs autour des nouveaux objets de recherche qui les concernent et de constituer une structure de référence dans le domaine.
Organisé en association en juin 2006, le réseau a pour vocation d’accueillir tous les enseignants et chercheurs qui souhaitent s’y investir pour des collaborations de recherche, en France et à l’étranger. Le réseau constitue une organisation indépendante, à l’écart de toute influence idéologique ou commerciale.
Ses principaux objectifs sont de :
- Produire des connaissances sur les métiers, les activités et les identités des ingénieurs, à destination des milieux professionnels (entreprises, organismes publics, centres de formation et de recherche, etc.).
- Articuler la recherche en SHS et la professionnalisation des ingénieurs, notamment produire des connaissances pour les enseignements et fournir les outils de leur didactisation.
- Articuler la recherche en SHS et la recherche en sciences de l’ingénieur, tant en ce qui concerne les objets étudiés que les méthodes.
- Valoriser la connaissance scientifique produite au travers de publications et de manifestations (séminaires, journées d’études, colloques).
- Constituer un relais entre les chercheurs et les organismes pour le financement et la valorisation de la recherche
- Constituer un groupe de recherche référent pour les chercheurs travaillant sur les thèmes du réseau et une ressource pour la formation des doctorants.
Le Réseau de Recherche sur l’Innovation a été créé en 2006 à l’initiative de chercheurs en économie et gestion de l’innovation de plusieurs unités de recherche en France et dans le monde.
Plus de 600 chercheurs et praticiens, 48 institutions de recherche, 26 pays représentés, 10 collectivités territoriales, 24 entreprises.
Le Réseau de Recherche sur l’Innovation a été créé pour favoriser :
- le développement des connaissances sur la société de l’information et de la connaissance;
- l’intensification des liens entre les mondes de la recherche et de l’entreprise ;
- l’analyse des modes d’appropriation de l’innovation par les entreprises ;
- le montage et la mise en œuvre de projets spécifiques, l’aide et le conseil ;
- la diffusion d’ouvrages, de revues (sous forme écrite ou électronique) de lettres d’information et de tous types de publications en rapport avec les buts sus indiqués.
La fédération STENOR – Sciences du Territoire en NORmandie – créée au printemps 2015 en tant que fédération de recherche interdisciplinaire regroupant plusieurs chercheurs de la région normande (Rouen, Caen, Le Havre) issus de plusieurs champs disciplinaires, a pour vocation l’étude du territoire normand dans toutes ses dimensions.
La fusion des deux régions normandes ouvre une nouvelle étape dans la compréhension des espaces régionaux ainsi que dans la mise en œuvre des politiques publiques, que ces dernières soient locales, régionales ou nationales. A cette dernière échelle, un ensemble de lois récentes (RCT, MAPTAM, NOTRe, etc.) oriente les recompositions régionales en France métropolitaine ainsi que les relations entre collectivités territoriales et services de l’Etat.
Dans ce contexte doublement inédit, la Fédération de Recherche STENOR se donne pour objectif de comprendre les mutations géographiques dont les espaces normands sont l’objet. Outre leur versant fondamental, ces recherches visent à accompagner la décision locale alors qu’apparaissent de nouvelles échelles de décision (Communes nouvelles, pôles métropolitains), de planification (fédération inter-SCOT), de réglementation (PLU-I) et de développement (l’Agence de Développement pour la Normandie).
Ce RMT prendra la suite du RMT Fertilisation et environnement. La nutrition des plantes et la production végétale sont au cœur de la question de la production agricole durable : établir des stratégies qui permettent à la plante d’utiliser les nutriments disponibles dans l’agrosystème, complétés avec la bonne dose d’intrants, en minimisant leur usage et les impacts sur l’environnement.
Néanmoins ces questions sont profondément revisitées à l’aune des changements de pratiques et de systèmes de culture. Ces changements sont induits par (i) le virage de l'agroécologie pour répondre aux enjeux du changement climatique, de la préservation de la biodiversité, et de la qualité des milieux et de l’alimentation, ouvrant une place croissante à l’agriculture biologique, l’agriculture de conservation, l’agroforesterie, (ii) la transition volontaire vers l’économie circulaire pour s’adapter à la raréfaction des ressources, conduisant à une plus large mobilisation des matières fertilisantes de qualité issues de ressources renouvelables, une meilleure valorisation des éléments nutritifs de déchets d’origines toujours plus variées ainsi que (iii) la diversification des modalités de production et de valorisation des résidus organiques (composts variés, digestats de méthanisation) ou minéraux (dérivés « déchets-sourcés » : struvite, biochar…) dans les meilleures conditions agronomiques, sanitaires et environnementales.
Le RMT BOUCLAGE mènera des travaux interdisciplinaires (relevant notamment des domaines de l’agronomie, de l’agro-écologie et de l’économie) visant 1) à comprendre les déterminants des pratiques, seules et combinées, mobilisées pour la gestion des cycles biogéochimiques et de la fertilisation des cultures et dans une approche systémique et anticipatrice, et 2) à en maîtriser les impacts environnementaux et sanitaires.
Ce réseau a été labellisé par le Ministère en charge de l’Agriculture fin 2010 pour 3 ans. Une nouvelle labellisation a été obtenue pour 5 années supplémentaires de 2014 à 2018, reconduite pour la période 2020-2024. Ce RMT a pour objet d’accroître et de valoriser la connaissance des sols pour le développement durable des territoires ruraux. Le RMT nouvellement labellisé maintient les objectifs initiaux et accentue l'approche 'sol' à l'échelle de la parcelle et de l'exploitation.
Le RMT "Sols et Territoires" propose de répondre à deux enjeux :
- connaître les sols et donner accès à la connaissance des sols dans les territoires agricoles et ruraux ;
- mieux faire prendre en compte les sols dans différentes politiques, projets et programmes d’action agricoles, environnementaux et ruraux.
Il a donc pour vocation de favoriser la prise en compte des sols dans diverses thématiques, en privilégiant l’approche cartographique et territoriale.
Ce réseau associe une trentaine de partenaires de la recherche, du développement et de la formation :
- des instituts de recherche ;
- des chambres d’agriculture et organismes « affiliés » de plusieurs régions ;
- des établissements techniques ;
- un laboratoire d'analyses de terres ;
- des compagnies d’aménagement et association régionale de valorisation de données géographiques ;
- un établissement public, le CEREMA ;
- des établissements d’enseignement supérieur en agronomie et des universités spécialisées dans différents domaines (géographie, aménagement, juridique...) ;
- des établissements d’enseignement technique.
Le RMT SPYCE (Systèmes de PolyCulture Elevage) achève son activité après 6 ans et laisse sa place au RMT SPICEE (Structurer et Produire l'Innovation dans les systèmes ayant des Cultures et de l'Elevage Ensemble).
Ce nouveau RMT consolidera les travaux précédemment réalisés et prendra une dimension plus importante sur les associations cultures-élevages à l'échelle des territoires. Une nouvelle dimension y est intégrée : celle de l'économie circulaire. Il poussera également la réflexion sur des systèmes culture-élevage très économes en ressources non renouvelables.
38 organismes sont engagés (Chambres d'agriculture, Instituts techniques, coopératives agricoles...). Il regroupe des compétences zootechniques, agronomiques, etc.
Les programmes de recherche
Dans le cadre du contrat d’objectif de la région Normandie piloté par la Chambre Régionale de Normandie et l’ACTA Normandie, et à la suite des projet Champs d’Innovation I et II, la finalité du projet Champs d’innovation III est de poursuivre l’accélération et le développement de la triple performance des exploitations agricoles Normandes en s’appuyant non pas sur le « quoi » (la production de la connaissance) mais sur le « comment » : accompagner le changement vers la triple performance grâce à trois leviers d’action : le partage et la diffusion des connaissances, l’appropriation des innovations et le développement des compétences.
Le projet s’articule autour de 4 objectifs opérationnels :
- Mobiliser les organismes autour du développement de l’agroécologie
- Transférer les connaissances
- Explorer le pilier social
- Communiquer pour amener adhésion et engagement positifs sur l’agroécologie
Contacts : Joao Avila et Loïc Sauvée
Le projet CoEDiTAg (Coévolution des équipements, des technologies digitales et des modèles agroécologiques) est un projet piloté par l’INRAE dans le cadre des PEPR (Programmes et Equipements Prioritaires de Recherche) « Agroécologie & Numérique ». Il a pour objectif de comprendre la coévolution entre les trajectoires de développement des Equipements et Technologies Numériques (EDiTs) et la transformation des structures, arrangements et organisations du secteur agricole. Ce projet part de l’hypothèse que la direction de cette coévolution n'est pas prédéterminée et qu’elle dépend, dans une large mesure, des stratégies des acteurs, de leurs interactions socio-économiques et des politiques publiques.
CoEDiTAg regroupe un ensemble de recherches dans différentes sciences sociales pour comprendre les mécanismes de cette coévolution et étudier des leviers permettant de l’influencer. Le projet est organisé en quatre Work Packages complémentaires portant sur :
- l’organisation industrielle du développement des EDiTs (WP1),
- l’impact des EDiTs sur la production de connaissance et les systèmes d’innovation (WP2),
- les effets de court et long terme des EDiTs sur les modèles de production agricoles et l’organisation du travail (WP3),
- les politiques publiques qui ciblent ou utilisent les EDiTs comme outils pour favoriser l'agroécologie (WP4). L’unité de recherche InterACT est mobilisée essentiellement sur le WP 2.
Contacts : Nicolas Brault et Fatma Fourati
Le projet NINSAR est un projet piloté par l’INRIA dans le cadre des PEPR (Programmes et Equipements Prioritaires de Recherche) « Agroécologie & Numérique ». Le projet NINSAR vise à développer des approches robotiques pour la réalisation de nouvelles pratiques culturales, capables d’agir comme un levier des pratiques agroécologiques. En effet, le déploiement des principes de l’agroécologie à grande échelle nécessite de pouvoir agir de façon discriminée, précise et fréquente sur les cultures. Ceci implique le recours à une main d’œuvre de plus en plus difficile à recruter, compte-tenu de la pénibilité des travaux associés. Aussi, l’exploitation d’outils robotique apparaît comme un levier prometteur, qu’il convient de développer. Néanmoins, les contraintes en termes de productivité, de précision, de variabilité de l’environnement et des cultures, nécessitent des capacités robotiques encore immatures, ou difficile à atteindre par un unique robot.
Aussi le projet NINSAR propose de mener des recherches ambitieuses, basées sur la conception d’itinéraires agroécologiques exploitant une flotte de robots élémentaires, dotés de capacité de coopération et de rétroaction avec l’environnement. Une telle approche, en rupture avec les développements actuels nécessitent de nombreuses avancées, tant au niveau de la définition de pratiques culturales nouvelles, que de développements robotiques. Aussi le projet développera des approches décisionnelles innovantes dédiés aux systèmes multirobots, pour adapter les comportements robotiques à la diversité des actions requises par les pratiques agroécologiques. Réciproquement, l’évaluation des performances obtenues permettra de construire de nouveaux itinéraires basés sur le degré d’efficience atteignable (en termes de précisions, de vitesse, d’actions réalisables).
Contacts : Marco Medici et Loïc Sauvée
La typologie « TYPTERRES » propose des types agronomiques de sols, déclinés à partir des Référentiels Régionaux Pédologiques (RRP, du GIS Sol – Inventaire Gestion et Conservation des Sols). L’objectif est de parvenir à appréhender les propriétés agronomiques de la diversité des sols d’un territoire à l’aide d’un classement agronomique des sols :
- Facilement partageable au sein d’un territoire,
- Simple et aisé à comprendre,
- Opérationnel pour le conseil agronomique,
- Complet et homogène au sein d’un territoire.
La typologie est le résultat d’un regroupement des Unités Typologiques de Sol (UTS) en Unité « TYPTERRES» (UTT). La base de données géographique et sémantique des RRP constitue la source de données utilisée pour construire les unités « TYPTERRES ». Un ensemble de critères objectifs de classement, sont ainsi appliqués sur les données existantes (RRP). Les critères de classement consistent en une série ordonnée de tris appliqués à des variables décrivant les propriétés des sols au niveau des UTS et des strates. Les propriétés choisies concernent : i) le matériau parental (géologie) ; ii) le degré d’évolution du profil; iii) les variables d’intérêt agronomique (Eléments Grossiers, texture, hydromorphie, profondeur, calcaire).
Ensuite un autre critère d’agrégation est la surface des UTS, déterminant les types « dominants » et les types « minoritaires ». Les types « minoritaires » peuvent être ajoutés aux dominants, ignorés ou agrégés entre eux ou laissés séparés s’ils présentent des caractéristiques particulières.
En outre, pour faciliter une bonne compréhension et identification de ce que représente chacune des UTT et en particulier la communication avec les agriculteurs, les noms des UTT sont associés aux noms vernaculaires utilisés dans chaque territoire.
La simplicité et la facilité d’utilisation de TYPTERRES repose principalement sur l’agrégation des UTS en UTT, visant à réduire de façon conséquente le nombre des types de sols par département. On passe ainsi, en moyenne de 200-300, à moins de 80 types de sols. La comparaison et mise en commun de certaines des UTT d’un territoire avec celles des territoires limitrophes amène à réduire le nombre total d’UTT créées pour l’union de ces territoires.
Le caractère opérationnel de la typologie pour le conseil agronomique consiste dans la description des UTT avec des valeurs modales des variables quantitatives et les valeurs principales des variables qualitatives d’intérêt agronomiques. En outre, d’autres variables non présentes ou incomplètes dans les RRP sont calculées ou estimées par des règles de pédotransfert. C’est le cas par exemple de la Réserve Utile en eau. Ces variables servent ensuite de données d’entrée pour de nombreux Outils d’Aide à la Décision (OAD), établissant, à terme, une base de données interopérable entre les OAD.
Un autre atout de « TYPTERRES » est le lien maintenu avec la source de données géographiques et sémantiques, que constituent les RRP, un programme national de cartographie amené à couvrir la totalité du territoire français d’ici fin 2018. Cette source garantit la richesse, la qualité et l’homogénéité de méthodes de description des sols prises en compte.
Le projet DOP’ Picardie (2020-2022) est un projet de financement FEADER, du programme de développement rural de Picardie, piloté par UniLaSalle (Guénolé BOULCH) et associant 4 réseaux de partenaires majeurs (Val France, Terres Inovia, Chambre d’agriculture de l’Oise et des agriculteurs). Le projet a pour objectif le développement d’une filière soja intégrée combinant sécurité de l’approvisionnement, gestion environnementale, débouchés à forte valeur ajoutée. Dans ce cadre, le projet vise à apporter des réponses issues du terrain et testées in situ pour une transférabilité immédiate à trois thématiques clés régionales :
- « La production et consommation de protéines végétales dans une organisation territorialisée»
- « L’anticipation, atténuation et adaptation au changement climatique »
- « Pratiques et modes de production agro écologiques innovants » ...
L’équipe InTerACT intervient principalement dans le WP2 sur l’optimisation agronomique et les WP3 et WP4 du projet sur l’identification des facteurs clés de succès pour un ancrage territorial durable de la filière soja d’un point de vue économique et social d’une part et d’autre part sur l’organisation de la filière et la valorisation d’une production française locale :
- WP2 : (piloté par David Grandgirard) Diversification des rotations et systèmes de culture pour répondre aux enjeux de réduction des impacts agroenvironnementaux sur les ressources naturelles (eau et air) imposés par les interdictions progressives des herbicides et attendus par les exploitants comme levier de maitrise des adventices d’automne ; optimisation des pratiques culturales (densités, écartement, dates de semis, gestion des adventices)
- WP3 : (piloté par Catherine Delhoume) Appréhension la dynamique collective existante, support de la diffusion de l’innovation. Identification des agriculteurs porteurs de l’innovation et leur portée territoriale (organisationnelle, géographique, etc.). Identification des leviers d’action à enclencher pour l’essaimage de l’innovation et la gouvernance territoriale de l’innovation.
- WP4 : (piloté par Lucian Ceapraz) Identification avec les agriculteurs et les collecteurs des débouchés innovants (avec une forte valeur ajoutée). Co-construction de projets économiques avec les parties prenantes.
Contacts : Lucian Ceapraz, Catherine Delhoume, David Grandgirard
Le projet CasDAR MOCA vise à développer avec et pour les agriculteurs, apprenants et conseillers, une démarche d’aide à la conception et à l’évaluation ex ante d systèmes agroforestiers pour s’assurer à terme de leur durabilité. Les outils développés faciliteront le suivi des projets sur le terrain par les opérateurs et les agriculteurs eux-mêmes.
Le projet se structure en 5 actions :
- action 1 : Démarche de co-conception et définition des contraintes et opportunités du projet
- action 2 : Développement de l‘outil ECOAF / DIAFnostic
- action 3 : Outils d’évaluation multicritère de SAF et référentiels
- action 4 : Intégration de la démarche et des outils, tests et déploiement
- action 5 : Coordination et vie du réseau
Coordination : GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique)
Partenaires : GAB, INRAE, AGROOF, CFPPA de Die, Chambre D’Agriculture De L’Hérault
Contact : David Grandgirard
Un Institut pour la Transition Énergétique abordant la nécessité de créer de nouvelles filières de valorisation du végétal à des fins industrielles dans une dynamique de développement durable, le programme PIVERT, porté notamment par l’UTC, le pôle IAR et Sofiprotéol, est l’unique Institut pour la Transition Énergétique (ITE) à l’échelle du territoire dédié au développement de la chimie du végétal. Dans ce cadre l’équipe INTERACT participe à deux projets : MIT1 et AmontBioRaf.
Contact : Loic Sauvée
INTERACT, en collaboration notamment avec COSTECH (UTC) et le CREIDD (UTT), participe au module de travail intitulé « Bio raffinerie : vers un métabolisme industriel ».
Dans ce projet, UniLaSalle et ses partenaires explorent la question de la faisabilité économique, institutionnelle et organisationnelle des nouvelles filières d’approvisionnement de ces bioraffineries, en lien avec les modes d’organisation de la production agricole, de l’agrofourniture, de la collecte et de la première transformation. Les conditions de la constitution d’un écosystème agro-industriel associant l’agriculture et les activités de recherche et développement sont également abordées. Parallèlement, la dimension sociétale est développée au travers de la question de l’acceptation des innovations de rupture par le monde agricole et rural, ainsi que des conditions sociologiques de la transition professionnelle du monde agricole.
Contact : Loic Sauvée
L’équipe INTERACT assure le pilotage de ce projet avec comme partenaires COSTECH (UTC), le CREIDD (UTT) et le CETIOM. L’introduction des bioraffineries induit dans l’amont agricole une profonde rupture car elle modifie les rôles, les fonctions et la place traditionnellement dévolue à l’agriculture. Les systèmes d’approvisionnement sont amenés à évoluer tant au niveau de la contribution fonctionnelle de leurs entités (notamment dans une logique d’écologie industrielle) que dans leurs modes d’interaction (phénomènes d’apprentissages et d’action collective).
Le projet a pour ambition :
- de construire un cadre d’analyse permettant de saisir ces mutations,
- d’en tracer les perspectives sous forme de scénarios de développement territorial,
- de créer des démarches et des outils d’accompagnement et de développement permettant de surmonter les contraintes et pérenniser l’approvisionnement des bioraffineries en biomasse diversifiée et compétitive.
Contact : Loïc SAUVÉE
Financé par la fondation Tuck.
Le projet ETHANORG cherche à évaluer l’impact de l’apparition progressive des cultures énergétiques sur les marchés agricoles et les modes d’organisation des bassins de production. Il se décompose en deux axes complémentaires traités simultanément. Le premier axe cherche à évaluer les impacts de la libéralisation des marchés de l’éthanol sur les échanges, la production française et la compétition entre l’offre alimentaire et énergétique alors que le second axe s’intéresse aux conséquences de la mobilisation de la ressource énergétique sur le fonctionnement et l’évolution de la filière éthanol dans les grands bassins de production français.
Contact : Loic Sauvée
« Diagnostic Prospectif de la filière Betteravière Picarde »
Financé par le Conseil Régional de Picardie et mené en partenariat avec l’Université de Picardie Jules Verne et les Universités Brésiliennes de Rio de Janeiro et de Fluminense.
Le projet DIPROBE se propose d’analyser les impacts socioéconomiques que peut avoir sur la Picardie la réforme du règlement sucrier européen et d’établir des scénarii d’évolution de la filière sucre de betterave pouvant servir d’aide à la décision pour les acteurs.
Contact : Loic Sauvée
Projet européen 6ème PCRD financé par la Commission européenne, piloté par l’Université de Copenhague et qui rassemble 52 partenaires (académiques, professionnels, institutionnels) de 16 pays européens et 4 pays hors Europe (USA, Chine, Brésil, République Sud Africaine).
La partie prise en charge par les chercheurs d’UniLaSalle comporte une grille de lecture de stratégies de différenciation des produits de la filière porc du point de vue des modes d’organisation et des mécanismes de gouvernance mis en œuvre puis l’associe à l’évaluation des niveaux de performances (financières, commerciales…) obtenus à différents niveaux de la filière.
Sont ainsi étudiées des marques de certifications privées et publiques, des marques de coopératives et de groupements de producteurs, des MDD, des marques d’industriels.
Contact : Loic Sauvée
Projet européen 7e PCRD, financé par la Commission européenne piloté par l’université de Gand en partenariat avec 8 universités européennes.
Le projet, centré sur les processus d’innovation dans les PME agroalimentaires, combine une recherche scientifique au développement d’outils pratiques pour les entrepreneurs, les organisations en réseau et les décideurs publics en intervenant à deux niveaux : celui de l’entreprise individuelle et celui du réseau contribuant à l’innovation, en étudiant le fonctionnement de celui-ci comme un tout et ses effets sur l’innovation. L’objectif final du projet est d’augmenter les capacités d’apprentissage des PME agroalimentaires en matière d’innovation.
Contact : Loic Sauvée
Dans le cadre du contrat d’objectif de la région Normandie, la finalité du projet Champs d’innovation est d’accélérer le développement de la triple performance des exploitations agricoles Normandes en s’appuyant non pas sur le « quoi » (la production de la connaissance) mais sur le « comment » : accompagner le changement vers la triple performance en s’appuyant sur 3 leviers d’action : le partage et la diffusion des connaissances, l’appropriation des innovations et le développement des compétences
Le projet s’articule autour de 5 objectifs opérationnels :
1° Mobiliser les organismes autour du développement de l’agroécologie (Une gouvernance multi partenariale qui assurera le pilotage du projet (suivi et évaluation) / Faciliter l’émergence de travaux sous l’angle filière / Organiser un espace d’échange sur des thématiques nouvelles en lien notamment avec les attentes sociétales)
2° Transférer les connaissances (Transférer les connaissances en agroécologie au plus grand nombre / Faciliter l’appropriation des innovations / Accompagner le changement / Accompagner la mise en œuvre des changements sur les exploitations en s’appuyant sur des collectifs d’agriculteurs et des méthodes d’animation permettant une implication importante des agriculteurs pour construire les réponses les mieux adaptées à leurs contextes / Développer les compétences des conseillers tant sur les connaissances techniques que sur les postures d’accompagnement au changement)
4° Explorer le pilier social (Aborder les champs de l’organisation du travail, des compétences managériales et entrepreneuriales des agriculteurs, comme des leviers d’action vers la triple performance)
5° Communiquer pour amener adhésion et engagement positifs sur l’agroécologie (Une communication concertée et coordonnée pour accompagner d’une part l’ensemble des actions qui seront conduites sur le terrain, d’autre part le pilotage global du projet)
Projet piloté par la Chambre Régionale de Normandie et l’ACTA Normandie
Contact : Loïc Sauvée
La prise de conscience de la valeur des prairies est nécessaire à l’arbitrage entre le droit au retournement et une incitation au maintien ou à la restauration de celles-ci. Elle implique que nous soyons en capacité d’estimer la valeur économique dégagée par la production des prairies (en termes notamment de services écosystémiques rendus) en considérant la pluralité des agricultures, des formes de valorisation des filières et des territoires. Afin d’apporter des éléments objectifs d’estimation de la valeur des prairies, il est nécessaire de mesurer des indicateurs permettant de leurs attribuer des valeurs d’usage d’une part et de non-usage d’autre part pour accéder à leurs valeurs économiques totales.
L’objectif scientifique de ce projet est d’apporter des éléments de réponse à la question suivante: Quelle est la valeur économique de la prairie en prenant en compte (1) la pluralité de ses dimensions (valeur d’usage et de non usage) et (2) la diversité des échelles attendues de sa valorisation ?
Les objectifs opérationnels du projet se présentent comme suit :
Identifier et de parfaire des outils d’aide à la décision existants à destination des agriculteurs, des gestionnaires de filière (élevages ovin et bovin, produit de terroirs, etc.), des organismes professionnels agricoles (OPA), des Collectivités Territoriales,
Analyser la cohérence et l’efficacité des stratégies publiques d’incitation en faveur du maintien des prairies en Normandie.
Partenaires du projet : Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine, Chambre Régionale d’Agriculture de Seine Maritime, l’EPLFPA d’Yvetot (76).
Contact : Marie-Asma Ben Othmen
La recherche-action « Vallées habitées » permet de s’interroger sur l’évolution des paysages et des développements d’un monde rural délaissé par la périurbanisation des grandes agglomérations normandes et de Paris. Elle a pour finalité la mobilisation du système d’acteurs local sur la programmation d’actions appropriées et synchronisées, en architecture, en urbanisme, et en agriculture, visant à requalifier l’économie résidentielle et présentielle des bourgs implantés en fond de vallées.
Les 3 principaux objectifs sont les suivants :
- Mettre fin à la consommation excessive des espaces naturels et agricoles, au profit de l’urbanisation et des activités économiques des bourgs situés sur les plateaux bien desservis de l’Eure, par la relance des dynamiques urbaines et économiques des fonds de vallées habitées.
- Définir les profils de résidents et actifs capables d’utiliser et de valoriser les ressources locales (bâti/nature/énergie).
- Établir les conditions d’accueil de ces profils (réseaux d’acteurs/politiques publiques).
- Les enjeux sont de trois ordres :
- Recyclage du foncier déjà urbanisé, en favorisant en particulier le recyclage des friches qui jalonnent les fonds de vallées
- Revalorisation du patrimoine, en favorisant en particulier la réhabilitation de l’habitat existant
- Préservation et restauration des continuités écologiques en réinvestissant les coteaux secs et les prairies humides
Partenaires du projet : Ecole Nationale du Paysage de Versailles, Ecole Nationale de l’Architecture de Rouen, Conseil de l’Architecture et de l’Urbanisme de l’Environnement 27.
Contact : Marie-Asma Ben Othmen
Le Réseau Mixte Technologique (RMT) AgroforesterieS est un réseau de près d’une cinquantaine de structures partenaires (90 membres) de la recherche, de la formation et du développement, rassemblées autour de la thématique de l’agroforesterie en France. Ce réseau vise à créer des liens durables entre les partenaires du réseau pour le développement des agroforesteries.
L’objectif général est de mutualiser les compétences, expertises et autres ressources des différents partenaires pour le développement des agroforesteries, afin d’élaborer des outils techniques et méthodologiques pour l’implantation et gestion de parcelles agroforestières.
Les activités du RMT AgroforesterieS s’articulent autour de 5 actions :
- Création d’un observatoire national d’agroforesterie – Mise en réseau des acteurs,
- Analyse des dynamiques d’appropriation des projets agroforestiers – Mutualisation et échange des savoir-faire,
- Prospective et coordination pour le montage de projets R&D en agroforesterie,
- Outils et ressources pour le montage, la gestion locale et territoriale de systèmes agroforestiers,
- Mobiliser la formation initiale et continue, du CAPA à l’ingénieur.
En son sein, InTerACT, membre fondateur du RMT et animateur historique est en charge de la coordination avec la Chambre d’Agriculture de l’Ariège du recensement, de l’expertise et de la mise à disposition des outils et ressources informatives suffisantes et nécessaires à la co-conception à l’évaluation, puis de la mise en place à la gestion de systèmes agroforestiers performants (Action 4 désormais GT 7). Son leitmotiv : assister le conseil agricole comme la formation à disposer de tous les atouts et dispenser des formations complète, intégrative de toutes les composantes des SAF maximisant les chances de réussite de tels systèmes agricoles innovants. Il intervient aussi dans le GT6 dédié à la formation aux agroforesteries.
Site web : http://www.rmt-agroforesteries.fr/
Contact : David GRANDGIRARD
Le projet HOMTEC, soutenu par le Conseil Régional de Picardie, associe le laboratoire COSTECH (UTC, pilote du projet, et l’unité de recherche INTERACT.
L’objectif central de ce projet est d’instruire de manière épistémologique, historique et empirique la question de la singularité des méthodes, des pratiques et des finalités de la recherche en SHS lorsqu’elle s’inscrit dans un univers de formation et de recherche technologiques.
Il se concrétise au travers de trois axes :
- une réflexion historique, sociologique et épistémologique des modalités d’intégration des SHS dans les formations d’ingénieurs ;
- une description de la pratique même de la recherche en SHS dans nos universités technologiques et écoles d’ingénieurs ;
- une réflexion d’ordre épistémologique sur certaines relations effectives et possibles entre la recherche en SHS et l’innovation, conduite à partir d’études de cas de projets passés ou en cours à l’UTC et à UniLaSalle. Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’activité du GIS UTSH.
Contact : Loïc SAUVÉE
L’équipe INTERACT est un partenaire associé à ce nouveau RMT piloté par la Chambre Régionale d’Agriculture de Picardie, labellisé pour la période 2014/2018. Ce RMT vise à regrouper, capitaliser et diffuser les connaissances déjà acquises, définir les axes d’investigation prioritaires, en fonction des besoins des projets biomasse en cours, et construire des projets spécifiques communs de R&D. Il maintiendra et renforcera un réseau d’acteurs pluridisciplinaires, en place depuis 2008 au travers du RMT « Biomasse Énergie ». Ce réseau « Biomasse & Territoires » est tourné vers la résolution des questions et des défis complexes du développement des filières biomasse.
Il s’organise autour de deux axes :
- connaissance de la ressource, et accompagnement du déploiement des filières sur les territoires ;
- évaluation multicritère sur la mobilisation et l’émergence de la filière.
Contact : Loïc SAUVÉE
Le projet PARASOL (2015-2018) est un projet ADEME REACCTIF visant à élucider le potentiel d’intégration des fourrages arborés d’origine agroforestière au sein de la ration et des mode de gestion alimentaires de systèmes d’élevage ovins. L’objectif est dual : (i) quantifier les possibilités d’affouragement des systèmes sylvopastoraux étudiés sans remettre en cause les revenus actuels et secondaires (biomasse arborée, aménités paysagères, pollinisation et biodiversités…) et (ii) dresser des scénarii de recours à des agroforesteries systémiques intégrées aux systèmes d’élevage actuels pour l’optimisation de leur autonomie fourragère, l’amélioration de leur empreinte environnementale et des bilans socioéconomiques connus. Pour un réalisme climatique et culturel des travaux entrepris, le travail est conduit avec un réseau de 9 exploitations localisées dans 3 régions agricoles diversifiées : les systèmes ovins du Piémont pyrénéen, les systèmes de moyenne montagne en Auvergne, les systèmes sylvopastoraux sur pré-vergers du nord-ouest.
Au sein de ce projet, InTerACT et UniLaSalle travaillent (1) à la quantification de la biomasse fourragère arborée disponible (sur frêne, pommier, érables et noyer), (2) aux conséquences des systèmes agroforestiers sur le comportement et le bien-être des brebis, (3) à l’évaluation des performances globales des élevages et socio-environnementales du recours à l’affouragement arboré dans ces systèmes. Au final, des ateliers et/ou fermes de référence pourront être décrits et proposés comme base de discussion à l’éventuel réaménagement des prairies ou à la conversion à l’élevage ovin agroforestier.
Site web : http://parasol.projet-agroforesterie.net/
Contact : David GRANDGIRARD
Le programme SCA0PEST (2013-2019) est un projet DEPHY ECOPHYTO EXPE financé par l’ONEMA destiné à concevoir, mettre en place et tester des systèmes cultures innovants pour lesquels le recours aux pesticides de synthèse et plus particulièrement aux herbicides est restreint de sorte de respecter les engagements Ecophyto 2018 annoncés.
Si la majeure partie des systèmes innovants testés impliquent des réductions (25 à 75%) du recours à certaines familles de pesticides, certains systèmes ont été voulus et réfléchis pour tester les limites du raisonnement de la réduction des pesticides et pour créer des références inexistantes en dehors de l’agriculture biologique. Parmi ces systèmes, les programmes EXPE Res0pest, Vertical et SCA0PEST impliquent la co-construction avec le monde agricole et ses praticiens puis le test de systèmes revisités, complexes, en rupture. SCA0PEST, système de culture en sols limitants, agroforestier sans pesticides traite plus particulièrement des problématiques du risque agronomique (salissement, pertes de production, qualités du rendement, adaptation continue des rotations, désherbage mécanique…) et des opportunités éco-environnementales (bilan C, autonomie alimentaire, protection des sols, connectivités écologiques et aménités paysagères). Implantés depuis 5 ans maintenant, il est en outre un lieu d’intenses échanges pédagogiques comme de concertation expertes pour l’adaptation en continue et le transfert des expériences voire des références produites.
En sorties, outre les nouveaux modules pédagogiques à destination des et des agriculteurs en conversion (agroforesterie, AB) ou en installation, de nombreuses références agrotechniques et des pistes d’amélioration sont proposées aux partenaires locaux et agricoles et/ou publiées.
Site web : https://sca0pest.wordpress.com/about/
Contact : David GRANDGIRARD
Dans un contexte de raréfaction des ressources fossiles et de réchauffement climatique, le défi majeur pour l’agriculture de demain est d’améliorer l’efficience de production des territoires agricoles pour répondre au double besoin d’une production alimentaire suffisante et de qualité, et d’une contribution à la production de ressources renouvelables pour l’énergie, la chimie ou les matériaux, ainsi qu’à la nécessité de réduire les impacts négatifs sur l’environnement.
Pour cela, l’enjeu est de produire et mobiliser des agro-ressources à l’endroit même où elles seront valorisées, et d’accompagner la mise en place des filières de la bioéconomie sur les territoires. La bioéconomie est ici définie comme l’économie fondée sur l’utilisation du carbone renouvelable, en particulier d’origine agricole, qu’il soit à destination alimentaire ou non alimentaire. Le développement de ces filières et leurs modes de fonctionnement induiront des changements de raisonnements et de pratiques à l’échelle de l’exploitation agricole mais aussi à l’échelle du territoire. Ainsi, le projet « Réseau de sites démonstrateurs IAR » vise à établir les conditions de mobilisation des agro-ressources alimentant les filières de la bioéconomie, afin qu’elles soient durables et créatrices de valeur ajoutée sur les territoires.
Soutenu financièrement par le Commissariat Général à l’Égalité des Territoires (CGET, ex DATAR), la Région Picardie et le FEDER entre 2015 et 2020, le projet regroupe 16 partenaires scientifiques, techniques et économiques de Picardie.
Projet piloté par Agro-Transfert Ressources et Territoires
Contact : Loïc Sauvée
Les méthodes de calcul du bilan GES des territoires couramment utilisées ne prennent pas en compte les variations de stock de carbone des sols agricoles, ou le font de manière forfaitaire (comme l’outil Climagri, Doublet, 2013) et indépendante des pratiques réelles des agriculteurs locaux. Or, ces variations de stock, positives ou négatives, peuvent contribuer fortement au bilan GES des activités agricoles. Dans ce sens, l’initiative 4 pour 1000 lancée par la France, vise à étudier la possibilité de contrebalancer une part des émissions de GES par l’accroissement du stock de carbone organique dans les sols.
La finalité du projet est de rendre opérationnelle et applicable partout en France métropolitaine la démarche ABC’Terre qui permet de concevoir et d’évaluer des stratégies d’optimisation de la gestion du carbone organique des sols et d’atténuation des bilan GES des systèmes de culture, à l’échelle d’un territoire. Il est aussi de permettre l’appropriation de cette démarche par ses futurs utilisateurs.
Ce projet a pour objectifs de :
- simplifier, améliorer et automatiser la méthode de calcul du bilan GES et d’autres maillons de la méthode ABC’Terre,
- rendre cette méthode prototype opérationnelle et transposable à tous les territoires agricoles français,
- préparer le transfert de la méthode vers ses futurs utilisateurs.
Le résultat central attendu à l’issue du projet est une démarche de diagnostic et de simulation territoriale des flux de carbone des sols agricoles (stockage de carbone organique/émissions de CO2) et des émissions de GES des systèmes de culture au sein des territoires. Cette démarche se veut opérationnelle, transposable à de nombreux territoires agricoles français, formalisée de façon pratique et encadrée sur les plans technique et juridique.
Les utilisateurs de la démarche ABC’Terre sont des animateurs référents tels que les conseillers agricoles en chambre d’agriculture, qui auront été préalablement formés aux outils qui structurent la démarche. Ces animateurs « référents ABC’Terre » déploieront la démarche pour les bénéficiaires finaux, qui sont les gestionnaires de territoires ruraux ou les collectivités territoriales.
Contact : Yosra Ellili
Le projet « DIVERCROP » (2017-2020), est un programme européen ARIMNET2, piloté par l’INRA de Avignon. Le projet vise à comprendre l’impact des changements d’utilisation des terres sur la biodiversité et l’approvisionnement alimentaire en Méditerranée. L’unité INTERACT est impliquée dans la co-coordination du WP2 du projet (« Land system dynamics at the Mediterranean basin level ») avec l’UR EMMAH de l’INRA de Avignon et participe également dans le WP4 du projet sur l’articulation entre la modélisation de l’utilisation des terres pour l’ensemble du bassin méditerranéen et les cas d’étude locaux.
Contact : Elisa Marraccini
Le projet GeRiCo, (financement AFB & MAA), piloté par la FNAB consiste à étudier un mécanisme de couverture des risques liés à l’adoption de nouvelles techniques. Il a pour objectif de donner aux producteurs et productrices bio des solutions concrètes pour éviter les contaminations et compenser leurs impacts économiques sur les fermes.
InTerACT participe à ce projet dans le cadre de la création d’un groupe de travail rassemblant producteurs, assureurs, membres de l’administration et chercheurs spécialisés dans la gestion du risque agricole. Le groupe permettre de déboucher sur des propositions concrètes, formalisées dans un livrable écrit.
Contact : Sylvie Lupton
Dans le cadre du contrat d’objectif de la région Normandie piloté par la Chambre Régionale de Normandie et l’ACTA Normandie, et à la suite du projet Champs d’Innovation I, la finalité du projet Champs d’innovation II est de prolonger l’accélération et le développement de la triple performance des exploitations agricoles Normandes en s’appuyant non pas sur le « quoi » (la production de la connaissance) mais sur le « comment » : accompagner le changement vers la triple performance grâce à trois leviers d’action : le partage et la diffusion des connaissances, l’appropriation des innovations et le développement des compétences.
Le projet s’articule autour de 4 objectifs opérationnels :
- Mobiliser les organismes autour du développement de l’agroécologie (Une gouvernance multi partenariale qui assurera le pilotage du projet (suivi et évaluation) / Faciliter l’émergence de travaux sous l’angle filière / Organiser un espace d’échange sur des thématiques nouvelles en lien notamment avec les attentes sociétales)
- Transférer les connaissances (Transférer les connaissances en agroécologie au plus grand nombre / Faciliter l’appropriation des innovations / Accompagner le changement / Accompagner la mise en œuvre des changements sur les exploitations en s’appuyant sur des collectifs d’agriculteurs et des méthodes d’animation permettant une implication importante des agriculteurs pour construire les réponses les mieux adaptées à leurs contextes / Développer les compétences des conseillers tant sur les connaissances techniques que sur les postures d’accompagnement au changement)
- Explorer le pilier social (Aborder les champs de l’organisation du travail, des compétences managériales et entrepreneuriales des agriculteurs, comme des leviers d’action vers la triple performance)
- Communiquer pour amener adhésion et engagement positifs sur l’agroécologie (Une communication concertée et coordonnée pour accompagner d’une part l’ensemble des actions qui seront conduites sur le terrain, d’autre part le pilotage global du projet)
Le travail de l’unité INTERACT se déploie sur l’évaluation du transfert de l’innovation en étendant le dispositif de recherche sur les trois initiatives du projet, à savoir le Forum innovation, les Portes ouvertes innovation (POI) et les Prairiales. L’objectif de la recherche, centrée sur un panel de solutions innovantes données, est d’identifier les modalités du transfert d’innovation et les complémentarités entre ces différentes interfaces (ou dispositifs) de transfert de solutions innovantes (Forum, POI, Prairiales). Au final l’objectif est de de proposer une grille d’analyse du transfert « multicanal » des solutions innovantes en agriculture.
Contact : Loïc Sauvée
Le projet Soja Made in Normandie (SMN) a pour ambition de développer à terme la filière du soja bio en Normandie via des itinéraires techniques novateurs construits sur des pratiques agroécologiques (production garantie sans OGM, démarche bas intrants, et faible empreinte carbone), créatrice de valeurs sur l’ensemble de la chaîne (agriculteurs, collecteurs, industriels, consommateurs).
Le projet SMN s’inscrit dans le Plan Régional (enjeux 1) qui est d’encourager l’expérimentation et la recherche sur les cultures protéiques végétales adaptées en Normandie, pour amplifier leur production, avec ses deux priorités de Promouvoir et soutenir des projets de R&D et d’Innovation (RDI) répondant aux demandes des opérateurs de filières et au contexte pédoclimatique local d’un côté et de l’autre côté de favoriser l’émergence de nouvelles productions.
Le projet SMN a été construit en agrégeant les expertises en sciences végétales et agronomiques de 3 unités de recherche (EVA - INRA/Université de Caen ; UniLaSalle (AGHYLE, INTERACT); Glyco-MEV – Université de Rouen) membres de la Structure Fédérative de Recherche Normandie Végétal (FED4277), de l’institut technique Terres Inovia, de la Chambre d’Agriculture de Normandie (CRAN), de coopératives agricoles (Agrial, Coopérative de Creully) et de 2 entreprises (Agrauxine by Lesaffre, Via Végétale).
L’équipe d’UniLaSalle au travers les Unités INTERACT et AGHYLE s’implique dans plusieurs actions du projet respectivement :
- Action 1 sur l’analyse du potentiel de développement de la culture de soja en Région Normandie & évaluation des variétés de soja adaptées aux contextes pédoclimatiques normands en tant que chef de file avec Terres Inovia
- Action 2 sur l’optimisation des pratiques pour favoriser la mise en place de la symbiose et l’implantation de la culture en tant que Chef de file avec Glyco-MEV
- Action 3 sur l’optimisation de la nutrition minérale (P, S, Fe) en interactions avec la fixation de l’azote atmosphérique lors les phases de développement post-implantation et aussi
- Action 5 sur la coordination du projet, la communication et la valorisation
Ce projet aura plusieurs retombées attendues en termes de critères de durabilité sur le plan économique, sociétal et environnemental.
Contacts : Elisa Marraccini et Loïc Sauvée
Un des principaux défis du présent projet sera d’évaluer l’impact des systèmes de cultures (SdC) avec les agriculteurs sur les principaux services agronomiques (fertilité des sols, production de biomasse élevée et constante et réduction des bio agresseurs), environnementaux (réduction des intrants et autonomie de la fertilisation, réduction des émissions de GES et séquestration carbone, réduction des IFT) et économiques, en particulier la production de biomasse constante à faible coût. Cette nouvelle connaissance permettra de formuler des indicateurs d’évaluation qui s'intégreront dans une démarche de conception de SdC durables pour alimenter les filières de la méthanisation.
Le projet sera mené afin d’éclairer les décisions des agriculteurs Hauts-de-France à plusieurs niveaux :
- Pour les agriculteurs approvisionnant déjà un méthaniseur : aide aux choix culturaux et aux rotations à mener pour développer des Systèmes de cultures durables garant de la sécurisation de l’approvisionnement
- Pour les agriculteurs s’interrogeant sur le développement de la méthanisation agricole : démontrer que le développement de la méthanisation peut se concevoir de façon durable,
- Pour les agriculteurs développant un projet de méthanisation : aide sur les choix d’assolements dans la gestion de l’approvisionnement de l’unité de méthanisation,
- Pour les agriculteurs éleveurs de bovins souhaitant effectuer le choix de valorisation de la culture intermédiaire selon les besoins à la fois du méthaniseur et de leur troupeau ;
- Pour les bénéficiaires de la bioénergie produite souhaitant réduire le coût des intrants de la méthanisation et les financeurs des projets de méthanisation qui ont besoin de données chiffrées et fiables pour constituer les dossiers de financement.
Financement FEADER
Avec Chambre Régionale d’Agriculture et Agro Transfert Ressources & Territoires
Contact : Elisa Marraccini et Olivier Rey
Le projet ORBE vise à créer un outil de suivi des biomasses territoriales en vue d’améliorer l’évaluation des ressources disponibles et les connaissances de leurs emplois afin d’alimenter le portail bioéconomie de la région Hauts de France en relation avec le pôle IAR. Il a pour ambition d’apporter les réponses nécessaires à l’accompagnement des porteurs de projets qui souhaitent avoir accès à de la biomasse en région. En partant des biomasses agricoles, il propose de normaliser les méthodes de spatialisation des gisements et des projets, et de caractérisation des flux de biomasse.
Financement FRATRI (Fonds Régional de la 3e Révolution Industrielle)
Avec Coop de France HdF, Chambre Régionale d’Agriculture et Agro Transfert Ressources & Territoires
Contact : Loïc Sauvée
Piloté par l’unité de recherche Transformations et Agroressources (UniLaSalle) le projet LENEFIN est la réalisation d’un parfum à base de lin 100% normand : fragrance et packaging secondaire. Le projet à base de lin normand travaillera sur l’ensemble de la plante.
L’unité InTerACT se consacre à deux modules :
- Appréciation des principaux éléments de coûts de cette filière et évaluation des rapports entre coûts directs, et coûts induits et bénéfices. La dimension environnementale sera appréciée à partir d’une étude d’image des écoproduits (emballage notamment) :
- Approche des coûts et bénéfices : démarche d’économie expérimentale à partir des données d’observation sur les filières existantes (parfum, emballage) ;
- Analyse écoenvironnementale : les avantages en termes d’image et d’impact environnemental.
- Modes d’organisation nécessaires à la mise en place de ces nouvelles filières, sous l’angle de la chaine de valeur, en partant de l’offre aux clients (industriels) et aux consommateurs finaux (business to consumer). Ce module de travail propose, en prolongement de l’étude, de fournir quelques éléments d’actions commerciales/marketing.
Financement RIN (Région Normandie)
Contact : Loïc Sauvée
Le projet AMELECA s’inscrit dans l’axe thématique 4 de la SFR Condorcet intitulé « Conditions d’émergence d’une bioéconomie durable ». D’une part, le projet vise à caractériser la filière française du chanvre à partir d’une approche socio-économique. D’autre part, il a pour but de confronter cette filière à ses futurs marchés potentiels dont l’apparition serait suscitée par la légalisation du cannabis en France, autrement dit par la possibilité de produire, de vendre, de détenir et de consommer du chanvre à haute teneur en tétrahydrocannabinol (THC). En interrogeant les principales logiques de fonctionnement de la filière au prisme de cette évolution juridique majeure, le projet a pour objectif, à travers cette étude exploratoire, de déterminer la capacité des acteurs de la filière à répondre à ces nouvelles demandes tout en identifiant les changements organisationnels que ces dernières impliqueraient. Il s’agit de savoir si ces débouchés constituent autant de nouvelles voies de croissance verte dans la filière française du chanvre et s’ils sont compatibles avec les modèles économiques existants.
Avec UPJV -CURAPP et URCA-REGARDS
Financement SFR Condorcet
Contact : Loïc Sauvée
Ce projet, porté par Stéphane Desobry (LIBio, Université de Lorraine) et Bernard Kurek (FARE, Université Reims Champagne Ardenne), s’intéresse à trois ressources végétales majeures de la région Grand-Est (chanvre, houblon, oléagineux) pour en permettre la valorisation maximale dans une exigence d’économie circulaire.
Ce projet de recherche associant les aspects fondamentaux et applicatifs couvre toute la chaîne de valeur : production, fractionnement, purification de biomolécules, développement de biomatériaux, valorisation énergétique, amendement des sols. Les modèles qui seront développés permettront de définir une approche « référence » pour un système bioéconomique au niveau national qui pourra être ensuite utilisée pour d’autres filières.
Dans chaque système de valorisation, des verrous scientifiques communs ou spécifiques sont à lever ; c’est le challenge que tentera de relever un consortium très complet fédérant la grande majorité des acteurs de recherche du secteur agronomique et agroalimentaire végétal de la région. Ainsi de nouvelles méthodes de sélection des ressources, des méthodes innovantes de fractionnement (ex : explosion à la vapeur), de nouvelles méthodes de fonctionnalisation pour les matériaux (chimie click), de nouvelles purifications de biomolécules d’intérêt, de nouveaux procédés de valorisation seront obtenus.
La centaine de chercheurs du projet et les infrastructures associées permettront d’appréhender un système bioéconomique territorialisé avec des approches complémentaires au niveau scientifique et au niveau technique.
Enfin, les industriels du secteur de la bioéconomie seront des acteurs essentiels pour ne pas perdre de vue les objectifs et l’impact socioéconomique que nous voulons donner au projet. La formation des nouvelles générations de professionnels sera elle aussi associée au travers de projets et de stages pour leur transmettre notre approche pluridisciplinaire et leur donner le goût de s’investir dans le secteur émergent de la bioéconomie régionale.
Dans le cadre de ce projet, l’unité INTERACT s’intéresse plus spécifiquement à deux thématiques :
- Identités agricoles et nouvelles parties prenantes face à la transition bioéconomique.
La recherche aura pour but, grâce à une approche longitudinale, de voir comment les représentations et les rôles effectifs des acteurs évoluent dans le temps, en lien notamment à leurs pratiques professionnelles et à leurs interfaces d'influence (médias, réseaux sociaux, etc.). On cherchera à mieux comprendre l'évolution des controverses propres à la bioéconomie et à la façon dont elles se façonnent. - Nouveaux modèles d'affaires de la bioéconomie et place des agriculteurs dans la chaîne de valeur.
La recherche développe une perspective systémique sur les chaînes de valeur agricole en bioéconomie (notamment le chanvre), représentation des risques ; approches des performances agronomiques, économiques et environnementales, et vise à proposer une typologie des nouveaux modèles d'affaires qui se mettent en place dans la bioéconomie. L'accent sera mis sur la place du secteur agricole, tant dans les dispositifs de gouvernance et de contrats que dans son rôle dans la création et la captation de la valeur.
Contact : Loïc Sauvée
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